Tulle

Tulle est une ville martyre de la seconde guerre mondiale, ses habitants possède une immense générosité dont ils ne font pas étalage, la ville aussi. Elle étonne d’abord par la présence de jardins ouvriers sur ces hauteurs qui soulignent la convivialité authentique du lieu. Parfois, elle se veut rebelle, à l’image du Trech, ce quartier renaissance érigé en commune libre. Vous y trouverez des lieux dans lesquels les Tullistes aiment se retrouver : cafés, galeries, boutiques qui vous surprennent au détour d’une rue. Le Trech est riche de mystères et sa beauté cache son foisonnement car il s’y passe en permanence quelque chose, entre culture et convivialité autour d’un verre et de produits du marché. Tulle apparaît alors désinvolte dans ses discussions de comptoir dont la seule prétention est de dissimuler leur profondeur et l’immense culture des gens de cette ville. Car les Tullistes aiment vivre, profiter du ciel bleu qui découpe les sommets de la cathédrale à l’heure du marché. Dans la multitude des odeurs qui lui donnent une consistance nouvelle, cette ville partage alors, le samedi matin, son goût pour le bonheur. Entre nord et sud, Tulle se veut parfois orientale lorsque son théâtre dévoile ses couleurs face à la Corrèze qui flâne au cœur de la ville. L’hiver, Tulle tente parfois une percée vers le nord, mais son climat reste trop doux pour pouvoir nous tromper. Mais du nord, cette ville possède la fidélité. Lorsque les amitiés se nouent à Tulle, elles résistent aux épreuves, même celles du temps. Décidément, Tulle n’a rien de superficiel.