Troyes

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Découvrez les aspects touristiques et architecturaux majeurs de l' ancienne cité des Tricasses (randonnées touristiques, découvertes noctures, flaneries dans le coeur de ville). La seule ville au monde dont le centre à la forme d'un bouchon…Cité médiévale et gourmande, Troyes se découvre, se visite et s’apprécie sans compter… On associe volontiers la ville à ses délicieuses andouillettes et aux magasins d’usines de sa banlieue, vestiges dégriffés de son passé textile. La cathédrale, baptisée Saint-Pierre-et-Saint-Paul (même si Saint-Paul n’a jamais vu le ciel) : sur la place éponyme, seul Saint-Pierre tutoie les nuages, sans que l’on sache si l’absence de la tour sud dédiée à Saint-Paul est due à un manque d'argent des bâtisseurs ou au sol marécageux arrosé par la Seine voisine qui aurait rendu l’édifice instable. Guillaume Andouillette, Maître de l’Hôtel-Dieu de Troyes puis abbé de Saint-Loup, et Pierre Andouillette, son neveu, ont financé la reconstruction, au 15e s., de l’église abbatiale et de son clocher, qu’ils ont doté de quatre cloches aujourd’hui disparues. Les Troyens d’alors, reconnaissants, les ont surnommées les Andouillettes. L’Abbaye de Saint-Loup, elle a été détruite après la Révolution, puis reconstruite : elle abrite aujourd’hui plusieurs musées municipaux. Sur la place de la Cathédrale, ne manquez pas le Musée Di Marco, dédié à l’œuvre hyper réaliste du célèbre dessinateur de faits divers. Au rez-de-chaussée se trouve un agréable salon-de-thé-petite-restauration où il fait bon se reposer avant d’aller arpenter la ville, car résumer à sa seule cathédrale la ville aux dix églises serait pécher ! Ne pas oublier de se balader dans les petites rues pavées aux façades restaurées bardées de poutres vernies, visiter Saint-Nizier (16e s.) pour ses fabuleuses sculptures, et Saint-Urbain (13e s.) Il faut déambuler dans Saint-Jean au Marché (13e s.), au cœur du centre piétonnier qui était au Moyen Âge celui des marchés et des foires de Champagne. Il faut s’attarder à Saint-Martin-ès-vignes (17e s.), pour les vitraux réalisés par le maître-verrier troyen Linard Gontier (1565-1642), le plus talentueux représentant de l’École de Troyes. On retrouve 32 vitraux de Linard Gontier dans la salle de Réunion de la Société Académique de l'Aube (l’ancienne bibliothèque du Musée des beaux-arts de Troyes, installée dans une aile du Musée Saint-Loup) : exécutés entre 1621 et 1624, ils ont longtemps orné les fenêtres de l'Hôtel de l'Arquebuse, rue de la Planche-Clément (ancienne rue des Buttes). On croise à Troyes, à chaque coin de rue, de grands artistes et des gens étonnants. Comme ce Maître de Chaource dont on ne sait pas grand-chose, sauf qu’il était un sculpteur de génie et que son œuvre majeure, une Mise au tombeau belle à pleurer, s’admire à Chaource. On lui doit également le Christ tombant sous la croix de Saint-Nicolas de Troyes.